Paris et plusieurs villes françaises étaient, samedi 26 mai, le théâtre des affrontements sanglants entre les protestataires contre les réformes d’ordre économique macroniennes et les policiers.
À Paris et plusieurs villes françaises, des milliers d’opposants aux politiques économiques d’Emmanuel Macron ont battu le pavé, ce samedi 26 mai.
Les manifestations ont eu lieu à la demande des syndicats, des leaders des partis de gauche et des associations, selon Associated Press.
Ces derniers ont appelé le peuple à venir en masse participer aux manifestations de samedi pour faire entendre leur colère au gouvernement.
Le secrétaire général de la CGT (Confédération générale du travail), Phillipe Martinez, qui a participé au cortège de Paris, a appelé le président français à regarder par la fenêtre de son palais pour voir la vraie vie.
L’agence de presse britannique a rappelé que plus de 1.500 policiers étaient chargés d’empêcher l’extension des manifestations.
La police a annoncé avoir arrêté une trentaine de personnes avant et après la manifestation. Beaucoup de jeunes figuraient parmi les manifestants. Elle a utilisé des obus de gaz lacrymogène pour disperser les protestataires on dit qu’un policier a été blessé lors des affrontements.
En même temps, le parti d’extrême gauche, dirigé par Jean-Luc Mélenchon, a fait part de la tenue de la manifestation antigouvernementale à Marseille au sud de la France.